Tableau en marqueterie réalisé par
Armande et Geoffroy de Bazelaire
à l'occasion du centième anniversaire
de la Galerie Berger ( 1905 - 2005 ).

Vue d'un Arsenal imaginaire
avec une colonnade


Vue d'un arsenal imaginaire
avec son embarcadère décoré
d'une double colonnade.

Huile sur Toile

École Napolitaine de la deuxième moitié du 17ème siècle

Dimensions

Vue 

Hauteur 37 cm
Largeur 49 cm

Cadre

Hauteur 59 cm
Largeur 72 cm

Très bel encadrement composé d'un cadre
à profil inversé en bois mouluré
et sculpté à décor de rinceaux feuillagés polychromes
rehaussés d'or et d'un emboîtage sous verre
doté d'une Marie-Louise en velours cramoisi.

 

Provenance

Commissariat de Ferdinando II
Roi des Deux-Siciles
(Battaglione Zappatori Minatori)

 

Un cachet à la cire rouge corroborant cette provenance figure au verso sur la toile.

Il porte les inscriptions suivantes : Ferdinando II Re del Regno delle due Sicile, Commissariato di Re del Battaglione Zappatori Minatori

qui signifient :

Ferdinando II Roi du Royaume des Deux-Siciles, Commissariat du Roi du Bataillon des Zappatori (Sapeurs) Minatori (Mineurs)


Sur le châssis, des numéros à l'encre N° 189 et 20, laissent supposer que notre peinture pouvait faire partie, avec d'autres tableaux, d'une série importante conservée dans ce ministère...

Sous le règne de Ferdinando II, le bataillon des Zappatori Minatori est, dans l'armée du Royaume des Deux-Siciles, un bataillon appartenant au corps royal des ingénieurs de l'armée du Génie (Corpo Reale del Genio), qui s'était distingué et rendu célèbre, en 1706, lors du siège de Turin, avec le fait d'arme de Pietro Micca.

 

Notice

Cette vue imaginaire d'un arsenal avec sa colonnade s'inscrit dans la tradition des peintres de caprices architecturaux appartenant à l'école napolitaine.

Son auteur, anonyme, semble s'être inspiré, tout à la fois, des œuvres de Gennaro Greco, dit Mascacotta (1663 - 1714), pour sa manière de dresser les perspectives et de celles de MonsDesiderio, pour sa manière de les traiter en grisaille avec des rehauts d'ocre, ce qui leur conférait ce côté un peu "fantastique".

 Tabatière en carapace de tortue
à monture en or

Belle et rare Tabatière formée
d'une carapace de tortue des Maures,
appelée tortue d'Hermann (testudo hermanni)
à monture en or.

Elle est dotée d'un couvercle orné
d'une plaque d'agate découvrant
un intérieur en or.

Travail du XVIIIème siècle

Sans poinçons apparents

Longueur 6 cm
Hauteur 3 cm
Largeur 4.5 cm
Poids brut 45 g

 Paire de petites Appliques
à deux bras de lumière


Paire de petites Appliques
à deux bras de lumière
en bronze ciselé et doré.

Elles présentent une belle ornementation
dans le goût néoclassique telle que :
vases à l'antique, guirlandes de feuilles de chêne,
frises de vagues, enfilade de piastres
et feuilles d'acanthe

Époque Louis XVI

Hauteur 35 cm
Largeur 28 cm

Petit Meuble à retrait
aux armes de la famille Audoin

d'or à 3 tourteaux de gueules au chef d'azur
chargé de 3 étoiles d'or, rangées en fasce



Rare petit meuble, dit à retrait,
en bois de noyer très finement mouluré,
sculpté et orné de doubles-filets
et de réserves plaquées de bois précieux.

Dans sa partie supérieure, il ouvre
par un petit tiroir dissimulé dans la frise
et deux vantaux et, dans sa partie inférieure,
par un tiroir orné d'une tête d'ange
flanqué de guirlandes et deux vantaux.

Il comporte une corniche à ressauts.
Ses montants sont agrémentés
de colonnes et de consoles d'angle.

Il présente une riche ornementation,
dans le plus pur style Renaissance, telle que :
rinceaux feuillagés, guirlandes de fleurs et de fruits,
fleurons, culots, palmettes,
rosaces et denticules.

L'intérieur de sa partie supérieure est gainé
de soie verte avec une application
en quadrillage de galons cloutés.

Ile de France, École de Fontainebleau

Époque Renaissance, vers 1560 - 1580

Dimensions

Partie supérieure

Largeur 99 cm
Hauteur 86 cm
Profondeur 33.5 cm

Partie inférieure

Largeur 103 cm
Hauteur 89 cm
Profondeur 42 cm

Hauteur totale : 175 cm

Famille Audoin
France (Lyon)


Antoine Audoin, docteur ès droits, échevin de la ville de Lyon,
faisait partie d'une grande famille de consulaires au 16ème siècle dans cette même ville

Notice

Tout, dans notre petit meuble, évoque la rigueur et l'élégance du règne d'Henri II (de 1547 à sa mort, en 1559). Son style se trouve directement inspiré des réalisations bellifontaines de la seconde moitié du XVIe siècle.

Cette période de la Renaissance voit la création d'un mobilier très architecturé tendant à reproduire, le plus souvent, une façade d'édifice en réduction et dont on retrouve, sur notre meuble, bien des caractéristiques (corniche à ressauts, colonnes, entablement, consoles...).

C'est aussi la présence de panneaux sculptés en bas relief inscrits dans des cadres moulurés, dont la thématique relève de la mythologie, de la Bible et des saisons.

Ici encore, notre meuble en est une parfaite illustration : 

- au registre supérieur, sur la frise, deux figures féminines allongées se faisant face.
- sur les vantaux de la partie supérieure, une représentation de Saint Antoine, en référence à son commanditaire, Antoine Audoin, et une autre de Sainte Marthe, en référence à son épouse, toutes deux flanquées des armes de la famille, d'or à 3 tourteaux de gueules au chef d'azur chargé de 3 étoiles d'or, rangées en fasce.

A l'instar de la famille Audoin, dont Antoine Audoin semble, de toute évidence, avoir été le commanditaire de notre petit meuble, Claude Dodieu, issu d'une autre famille de consulaires lyonnais, semble avoir été le commanditaire d'un autre meuble très similaire aux armes de sa famille, actuellement proposé sur le marché parisien.
Ce rapprochement nous laisse à imaginer l'importance de chacune de ces deux familles qui, par leur commande respective, ont contribué à laisser un témoignage de leur notoriété.

Bibliographie

"Le Mobilier Français du Moyen Age à la Renaissance"
  Jacqueline Boccador
  Éditions d'Art Monelle Hayot, 1988

"Le Mobilier du Moyen Age et de la Renaissance en France"
  Jacques Thirion
  Éditions Faton, 1998

"Le Mobilier Français Moyen Age Renaissance"
  Monique Blanc
  Éditions Charles Massin, 1999




 Écuelle couverte en argent
aux armes de la famille Foley


Importante Écuelle couverte
à deux anses en argent, 
de forme circulaire.

Elle présente une belle ornementation
à motif de rinceaux et de feuilles d'acanthe.

Le couvercle, amovible, est couronné
d'une prise feuillagée ajourée.

La panse porte les armes de la famille Foley
(Witley Court, Worcestershire)

Londres, avant 1697 (période James II)

Marque du Maître Orfèvre : A. ? 

Poids : 530 g
Hauteur : 17 cm
Largeur : 19 cm
Diamètre  : 13.2 cm

 

Notice

On pourrait dater cette écuelle de 1694, date à laquelle Thomas Foley est élevé à la pairie, en tant que Baron Foley.

Le baron Foley (1673 - 1733) est un propriétaire terrien anglais, Maître de forges et homme politique Conservateur, qui siège à la chambre des communes de 1694 à 1712.

Il est le fils aîné de Thomas Foley (1641 - 1701) et, à ce titre, hérite de Witley Court, Great Witley, Worcestershire, à la mort de son père.
 

Witley Court



A 17th Century James II
silver Porringer and Cover

An important silver two-handled porringer
and cover decorated with
elegant acanthus leaf designs.

The center front wears the coat of
arms of the Foley family

The ornate lid is detachable and
crowned with a decorative finial.

London, before 1697

Maker's mark A. ?

Weight 18 oz.
Height 6 1/2 in.
Width 7 1/2 in.
Diameter 5 1/4 in.


Note

We could date this porringer to 1694, when Thomas Foley was raised to the peerage, as Baron Foley.

Thomas Foley, 1st Baron Foley (1673 - 1733), of Witley Court, Great Witley, Worcestershire, was an English landowner, ironmaster and Tory politican who sat in the English and British House of Commons from 1694 until 1712.

Foley was the eldest son of Thomas Foley (1641 - 1701) and, for this reason, inherited the Great Witley estate on his father's death.


Bibliographie

"The Sotheby's Directory of silver 1600 - 1940"
  Vanessa Brett
  Sotheby's Publications, 1986

"Guide to Marks of Origin on British and Irish Silver Plate 
  from Mid 16th century to the year 1932"
  Tessiers LTD, Jewellers and Silversmiths in London

Ensemble de quatre Gouaches
par Lelong



Ensemble de quatre Gouaches
représentant des Natures Mortes


Johann Rudolf Feyerabend dit Lelong

(1779 - 1814)


Dimensions


Vues

20.5 x 15.5 cm


 Paire de Fauteuils
à dossier "à la reine"

Paire de grands Fauteuils à dossier "à la reine",
en bois de hêtre finement mouluré et sculpté.

Ils comportent des dossiers garnis "à plein",
des consoles d'accotoirs en retrait
et reposent sur des pieds cambrés.

Ils présentent une belle ornementation,
telle que : coquilles, rinceaux,
feuilles d'acanthe et ferronnerie,
dans l'esprit de Bérain.

Époque Régence

Hauteur 104 cm
Largeur 72 cm
Profondeur assise 58 cm
Profondeur totale 86 cm


 Chaise à Bras
"aux mufles de lion"

Belle Chaise à Bras "aux mufles de lion"
en bois de noyer tourné en torsade.

Les extrémités des accotoirs
sont sculptés de mufles de lion.

Le piétement en H

France, première moitié du XVIIe siècle

Hauteur 93 cm
Largeur 61 cm
Profondeur 53 cm

 Petit Cartel d'Alcôve
à réveil et sonnerie à répétition
à la marque du C couronné

par Louis Jolin à Orléans


Petit Cartel d'alcôve à réveil et
sonnerie "à répétition" en bronze ajouré
très finement ciselé et doré.

Il est orné, à l'amortissement, d'un amour assis,
drapé tenant une guirlande de fleurs
et d'une coquille flanquée de deux dauphins.

Le socle est constitué de feuilles d'acanthe
entremêlées,
desquelles jaillit une chimère.

Il présente une belle ornementation,
de type rocaille, à motifs de branchages,
ondes rayonnantes, volutes et feuillage.
Les grilles du garde-temps sont ajourées et
 ornées de rinceaux et de jeu de fou.

Le cadran circulaire émaillé blanc,
signé "Jolin à Orléans",
indique les heures en chiffres romains
et les minutes, par tranches de cinq, en chiffres arabes,
par deux aiguilles en acier bleui.

Un disque annulaire, au centre,
permet le réglage du réveil.

Époque Louis XV, vers 1745 - 1749

Hauteur 45 cm
Largeur 21 cm
Profondeur 13 cm


Louis Jolin ou Jollin
(reçu Maître en 1740)

Louis Jolin ou Jollin était horloger à Orléans, où il était installé, rue Royale. Reçu Maître en 1740, il meurt en 1781. Son fils, Pierre, lui succède à la même adresse.


Notice

La marque du C couronné nous permet de dater notre cartel de la période 1745 - 1749.

Le registre ornemental, de type rocaille, à l'instar des animaux fantastiques, tels la chimère ou le dauphin, rappelle les éléments de décor proches de ceux utilisés, de manière récurrente, par Charles Cressent (1685 - 1768)